FESTIVAL TEXTE EN COURS #12
LectureAutrices : Blandine Bonelli et Anouch Paré
En partenariat avec le Festival Texte en cours
Quéeblo ou Poutine dans la cour de récré de Blandine Bonelli
Trois collégiens d’une même fratrie nous racontent leur quotidien. Il y a Sam, l’aîné et Lila et Juju, à peine plus jeunes que Sam.
Les adolescents posent le contexte : leur génération est celle qui a vécu à Paris les attentats du Bataclan, la pandémie et le début de la guerre en Ukraine. Leur génération est celle qui va devoir faire face. Traverser l’adolescence et ses questions existentielles dans un monde qui dégringole.
L’actualité de la guerre percute leur quotidien à travers deux enfants ukrainiens qui ont fui la guerre et qui sont accueillis dans leur collège après les vacances de février. Leur venue ancre Sam, Lila et Juju dans cette réalité politique qu’ils ont entendue à la télé. Premiers émois d’adolescents et peur de la troisième guerre mondiale annoncée. Comment faire pour aider Andreï et Svitlana à faire cesser la guerre dans leur pays ? Comment les sauver et puis, comment sauver l’humanité ? Sam, Juju et Lila peuvent-ils, avec leur langage d’adolescents, convaincre les dirigeants des nations impliquées dans cette guerre de changer le monde de demain ?
Usures d’Anouch Paré
Time is money. Et si je changeais par : money is time. Cela se passe aujourd’hui – ou pas. Par ici.
Cela cause de « commerce » entre les humains. De la vie entrevue par le prisme de la valeur. De ce qui vaut quelque chose ou pas, comme on l’entend d’un objet, d’un travailleur, d’un vivant. Surtout aborder par la négative : « Il/elle ne vaut plus rien. ». Et du rapport au temps que cela impose.
Chacune et chacun des protagonistes se retrouve à frotter son temps de vie à la valeur qu’on lui confère.
USURES sera une suite de scènes mettant en correspondance ou en conflit l’argent et le temps. Avec drôlerie, ou pas.
Gagner son pain. Perdre son temps. Gagner sa vie. La perdre. Nos vies, au contact de la finance, deviendraient-elles obsolescentes ? Et cela serait-il rentré même dans notre façon de nous exprimer ?
Chaque Usure sera portée par une voix, ou plusieurs.
La première (Aterméchu) laisse parler une femme et un banquier. La deuxième (L’homme sans intérêts) met en scène un « narrateur » ou une « narratrice », un actionnaire et un ouvrier.
La femme reviendra plus loin, ayant hérité, gagné « l’argent des morts » et remboursé son avenir avec.
Etc…
Une ronde…
Une sorte de cabaret …