Je vis dans une maison qui n’existe pas

Nikki vit dans une maison qui n’existe pas. Dans cette maison demeurent Madame Monstre, Les Touts Petits et Nuage le nuage. Il n’y a pas longtemps, Nikki est rentrée dans une grande colère et elle cherche à présent ce qu’elle a perdu : son calme. Elle doit le retrouver, et pour ça elle a besoin de l’aide de ces drôles d’habitants. Sans ça, elle ne pourra pas quitter la maison qui n’existe pas et rentrer chez elle.

Ce seul en scène tisse le portrait de la psyché d’une personne souffrant de troubles de la personnalité. L’artiste ouvre une fenêtre sur la gestion des traumatismes de l’enfance, l’inertie du système psychiatrique et la nécessité de fragmenter sa personnalité pour survivre à un monde où les personnes neuro-atypiques se sentent exclues et irrécupérables.

Outre le jeu époustouflant de Laurène Marx, qui qualifie son genre théâtral de « stand-up triste », la force de la pièce réside dans un texte qui combine la naïveté d’un conte enfantin et la brutalité pragmatique d’une prose directe et crue ; mais aussi dans la bande-son, figure à part entière, pensée comme une performance live.

Basée à Paris, la compagnie Hande Kader a été créée en 2024. Elle porte les projets théâtraux et politiques de Laurène Marx. Les questions de genre et de société sont au coeur de son engagement.

Production : Cie Hande Kader et Bureau des Filles / Coproduction : Théâtre Ouvert - Paris ; Théâtre National de Strasbourg ; CCN de Rennes ; Collectif FAIR-E Bain Public - St Nazaire ; Maison Poème - Bruxelles / Soutien :  Ministère de la Culture - DRAC Pays de Loire ; Département Pays de la Loire ; Ville de Nantes.